L’affiche a tenu toutes ses promesses : 2 équipes engagées et agressives.
A domicile, devant 5291 spectateurs, les Montpelliéraines ont très bien entamé leur match avec de nombreuses passes en profondeur pour Sofia Jakobsson et des occasions de centre. Néanmoins, la défense à 5 de Chelsea reste imperméable comme lorsqu’à la 4ème minute, « Brighty » tacle brillamment l’attaquante adverse.
C’est dans un match intense avec des actions rapides que les hôtes ont riposté une minute plus tard lorsque la tête de Virginia Torrecilla touche le montant.
Les Londoniennes prennent progressivement le contrôle de la rencontre, par un jeu de passes en une touche de Ji So-Yun et une technique de balle exceptionnelle de Fran Kirby, éliminant de nombreuses joueuses axiales de Montpellier et infligeant un petit pont dévastateur à Sakina Karchaoui. Montpellier se retrouve en difficulté suite à de multiples erreurs de Torrecilla. Sur une erreur d’appréciation de Marion Torrent, Casey Murphy a dû s’employer pour arrêter la frappe de Ramona Bachmann.
Au fur et à mesure de la rencontre, le jeu Montpellierain se concentre sur le flanc gauche (Karchaoui, Veje) tandis que les attaques de Chelsea passent par Kirby et Bachmann. Le duo des Blues a cependant peiné à trouver le bon timing.
En seconde période, Montpellier est de plus en plus fébrile et concède un but de So-Yun dès la 49ème minute. 3 minutes plus tard, le club montpelliérain tente de répondre mais Sofia Jakobsson tergiverse trop et échoue face à Hedvig Lindahl.
A la 64ème minute, Laëtitia Tonazzi cède sa place à Stina Blackstenius qui n’a pas fait une entrée fracassante. Mais Montpellier a retrouvé des couleurs en fin de rencontre en se procurant nombre d’occasions, dont celle Veje qui touche le poteau à la 69ème minute.
Pour les 10 dernières minutes, Chelsea s’est replié en injectant l’expérience de Claire Rafferty et d’Eniola Aluko. Jean-Louis Saez, quant à lui, a sorti ses 2 ailières Veje et Janice Cayman pour intégrer Marie-Charlotte Léger (81ème) et Valérie Gauvin (89ème). Ces changements, trop tardifs, n’auront rien changé à la donne.