Piquées depuis la défaite en finale l’an dernier, les joueuses de l’OL ont ré-affirmé leur supériorité dans leur duel avec le club francilien lors de ce ¼ de finale de Coupe de France.
C’est le match le plus attendu chaque saison et ce n’est pas près de changer. À chaque rencontre entre l’Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain la rivalité entre les deux clubs monte d’un cran. Le football féminin français tient définitivement son affiche de référence, celle qui déchaîne les passions, celle qui pousse à la mauvaise foi les plus honnêtes d’entre nous, mais surtout celle qui nous masse au stade ou devant nos écrans pour nous faire vibrer pendant quatre-vingt-dix minutes.
10 217 spectateurs au Groupama Stadium, des milliers scotchés à leur télé sur Eurosport 2 et des centaines sur notre compte Twitter à suivre notre Live-Tweet. L’affiche de ces quarts de finale a rassemblé beaucoup de monde et a tenu ses promesses.
- Compositions
Reynald Pedros a tout misé sur le contrôle du milieu du terrain avec un milieu à 4 en losange composé des travailleuses Kumagai, Fishlock, Henry, et de la technicienne Marozsán. En face Olivier Echouafni a surpris avec la titularisation de Nadim à la place de Diani. Katoto habituellement dans l’axe s’est retrouvée à naviguer sur l’aile droite et Nadim a été positionnée en pointe de l’attaque.
- Intensité et occasions gâchées
Le match a débuté sur les chapeaux de roues. La première incursion lyonnaise stoppée par la présence de Morroni (3′) a été suivie deux minutes plus tard par le face à face remporté par Christiane Endler contre Lucy Bronze. La 9ème et la 10ème minute ont été marquées par deux gigantesques occasions de but pour Lyon. La première a été l’oeuvre d’Eugénie LeSommer qui a profité du tir d’Ada Hegerberg repoussé par Endler. L’attaquante française pas suffisamment chirurgicale au moment de pousser le ballon dans le but vide, a vu Eve Périsset revenir à grandes enjambées et sauver les siennes in-extremis. Sans goal-line technology, difficile d’affirmer que le ballon a entièrement franchit la ligne de but. La minute suivante c’est encore le même duo qui s’est mis en évidence. Arrivée en face à face avec la portière parisienne, ELS a décalé Ada qui en rupture n’est pas parvenue à mettre le ballon au fond.
Paris a répondu par l’intermédiaire de Nadim qui, sur un centre, a buté de la tête sur une Sarah Bouhaddi impériale (14′). Après la polémique du but non accordé, est arrivée celle du but refusé. À la 16ème minute l’OL a inscrit un but parfaitement valable sur un contre son camp de Paulina Dudek après un centre en force d’Amandine Henry. Florence Guillemin arbitre de cette rencontre (mais également de la finale l’an dernier), a pris la décision d’annuler le but après que son assistante lui ait signalé une sortie de balle imaginaire…
Le match a pris une dimension épique lorsque cinq minutes plus tard, Christiane Endler a repoussé le penalty concédé par Morroni et tiré par Griedge Mbock.
Un rythme fou et beaucoup de frustration à la pause du côté des Lyonnaises au vu des erreurs d’arbitrage, mais surtout des occasions franches manquées.
- Des duels et un but décisif
Le début de la seconde période a bien failli faire basculer le scénario en faveur du PSG. La perte de balle de Mbock aurait pu profiter à Geyoro si Bouhaddi ne s’était pas montrée à nouveau décisive.
Après Gilets Jaunes Acte XIII : Polémique Acte III. Cette fois-ci un penalty pour Lyon qui a été oublié après une double main de Dudek qui a enlevé un ballon de but à Hegerberg.
La meilleure des réponses est celle que l’on apporte sur le terrain. Les Lyonnaises l’ont gardé à l’esprit toute la rencontre ne cédant ni à la panique, ni à l’énervement après des décisions qui semblaient toutes aller dans le sens inverse. À l’heure de jeu, la lumière est venue d’un excellent mouvement collectif conclu par Jessica Fishlock, qui a ainsi inscrit son deuxième but avec le club rhodanien et son premier au Groupama Stadium.
Déjà très âpres, les duels se sont durcis après l’ouverture du score. Entre volonté des unes de tenir le score, et envie des autres de revenir au tableau d’affichage, nous avons eu droit à de vraies scènes de sport de combat disputées.
L’entrée de Kadidiatou Diani, une des joueuses les plus prolifique d’Europe, à la place de Nadim (66′) n’a pas été suffisante pour ramener le PSG à hauteur des Lyonnaises qui se sont qualifiées pour les ½ finales de Coupe de France mais surtout, effacent à jamais de leur tête la défaite subie l’an dernier en finale.
Un scandale cet arbitrage !
Comment peut on laisser arbitrer de grands matchs comme O.L/P.S.G par des incompétentes ? Mme Vuillmin avait déjà fait des siennes lors de la finale de l’année dernière (sans aucune conséquence pour elle) et on la renomme pour ce match là !
Forcément que cela allait dégénérer…….elle a persister et on l’ a vue avec les buts refusés, les pénaltys non sifflés, cette avalanche de cartons jaunes ….. inimaginable que le staff lyonnais n’ait rien dit sur cette nomination, en son temps !
J’espère simplement que cette fois, elle sera interroger sur ces « absences coupables » par les instances du football……sinon, il y a u problème sur le foot féminin !
Bravo à l’ Olympique Lyonnais Féminin qui a gagner ce match à 11 contre 12