Vainqueur du match aller à domicile sur le score de 2 buts à 1, l’Olympique Lyonnais, sûr de sa force est allé s’imposer à Wolfsburg en patron malgré une petite frayeur…
Les deux coachs, à savoir Stephan Lerch et Reynald Pedros, ont reconduit 10 de leur 11 joueuses présentes dans leur équipe type respective lors du match aller. Maritz et Bacha ont été préférées à Blässe et Kumagai pour débuter. Si Lerch a choisi de conserver son 4-3-3, Pedros lui a abandonné le 4-4-2 en losange pour le plus habituel 4-2-3-1.
Le premier tir de la partie a été pour les Louves (3′) pourtant ce sont les lyonnaises qui ont fait trembler les filets en premières. Sur un coup franc obtenu par Lucie Bronze (8′), Dzsenifer Marozsán a profité de la mauvaise anticipation de sa co-équipière en sélection Almuth Schult, pour frapper directement le coup-franc et mettre l’OL sur de bons rails. Une nouvelle erreur de Schult lors d’une sortie dans les pieds d’Hegerberg est venu plomber un peu plus les espoirs des joueuses de Stephan Lerch. Coupable d’une erreur de jugement, l’internationale allemande (56 sélections) a fauché la Ballon d’Or et a contraint Lina Lehtovaara à désigner le point de penalty (24′). C’est pleine de sang-froid que Wendie Renard la capitaine de l’OL, a transformé ce peno offrant ainsi à l’OL une avance confortable sur le score cumulé des deux matchs (1-4). Bien en place, Lyon a empêché Wolfsburg de progresser sur le terrain et de se montrer dangereux en première période. Le tacle rugueux de Renard sur Pajor à la 33ème qui n’a pas manqué de faire réagir le banc allemand a été un message clair envoyé aux Louves : Aujourd’hui vous ne passerez pas.
Pourtant en début de seconde période, Wolfsburg est parvenu à surprendre les fenottes non pas à une mais à deux reprises. Et ce, en l’espace de 4 minutes. C’est Pernille Harder par deux fois qui est parvenu à se faire oublier et à marquer sur deux centres venus de la gauche. L’un a été l’oeuvre de Pajor (53′) pour la réduction du score et l’autre d’Hansen (56′) pour l’égalisation. Un doublé de la Danoise que l’équipe de France retrouvera le 8 Avril prochain à la Meinau (Strasbourg). À ce moment-là, le match est relancé, deux partout au tableau d’affichage et 4-3 en faveur de l’OL sur le score cumulé. Mais ça c’était avant qu’Eugénie Le Sommer vienne répondre à Harder.
Après un gros boulot d’Henry côté droit, la capitaine de l’équipe de France a vu son centre être légèrement dévié, ce dernier arrive sur la route d’une ELS lancée qui de la tête, vient éteindre les espoirs de remontada des Louves, et inscrire le 40ème but en UWCL de sa carrière. Trois buts à deux pour Lyon à l’heure de jeu (CUMUL : OL 5-3 VFL). Mais Wolfsburg n’a pas abdiqué pour autant, cinq minutes après avoir encaissé, Pajor filait au but et pensait parvenir à égaliser. C’était néanmoins sans compter sur la présence de Sarah Bouhaddi qui a réalisé à ce moment-là, l’arrêt dont son équipe avait besoin. Le Sommer a mis le point final de cette joute entre les deux finalistes de l’édition 2017/2018 à la 80ème, en s’offrant un doublé (et une 41ème réalisation en Champion’s League) sur un service cinq étoiles de Delphine Cascarino entrée en jeu 15 minutes plus tôt à la place d’Amel Majri.
Une qualification qui a ravi le coach de l’Olympique Lyonnais qui vit intensément les rencontres de son équipe depuis le banc, et qui s’est lâché en interview d’après-match :
« C’est un putain de bon match. Des matchs comme ça, ça fait chaud au cœur, c’est mérité. C’est bien faut continuer maintenant. »
~ Reynald Pedros au micro de Canal+Sport