Défaites 2-0 sur le terrain de Chelsea pour le compte des quarts de finale de la Ligue des Champions, le PSG était condamné à réaliser une remontée à domicile. Un scénario qu’elles ont cru tenir jusqu’à ce but assasin de Maren Majde dans le temps additionnel.
Si les deux tacticiens ont opté pour un 4-3-3 au match aller, Olivier Echouafni opère au retour un changement tactique en alignant un 3-5-2 plein d’audace. Alana Cook, nouvelle venue dans la capitale, qui apparaît pour la première fois en coupe d’Europe, vient compléter la défense à trois aux côtés d’Irène Paredes et d’Emma Berglund. Le milieu à 5 est composé d’Ashley Lawrence et Ève Perisset en ailières, Formiga et Grace Geyoro en sentinelles et Shuang Wang en 10. Marie-Antoinette Katoto et Kadidiatou Diani qui permuteront inlassablement durant le match sont positionnées sur le front de l’attaque.
Poussées par environ 14 000 supporters dont un KOP Ultra bouillant, les Parisiennes vont s’installer dans la moitié de terrain anglais dès les premières minutes du match. Contré par un bloc très compact et difficile à manœuvrer, Paris multiplie les offensives en passant par les ailes sans pour autant inquiéter Ann-Katrin Berger. Cinq corners sont accordés au PSG dans le premier quart d’heure. Handicapé par le manque de justesse technique et un manque de présence dans la zone de vérité, Paris maîtrise son sujet mais ne cadre pas. Diani en binôme avec Perisset à droite où Lawrence à gauche est intenable. En percussion et vivacité elle donne le tournis à Hannah Blundell et Magdalena Eriksson sans succès. Chelsea procède en contre, la ligne de trois offensives n’est que très peu en vue mais les Blues ne semblent pas propices à se découvrir plus que ça, Paris doit faire le jeu et elles appliquent les consignes à la lettre. À l’approche de la mi-temps le rythme s’accélère et les belles combinaisons parisiennes s’enchaînent. À l’image de la frappe pleine surface de Diani (34ème), l’enroulé de Katoto (39ème), des centres mal ajustés de Perisset (43ème) et Lawrence (44ème) la mire reste encore trop difficile à trouver.
PARIS DEVEROUILLE LE VERROU
Dès la reprise et à 45 minutes d’une élimination probable, les intentions des Parisiennes sont beaucoup plus tranchantes. Perisset trouve Katoto dans la surface mais Berger intervient (46e). Une minute plus tard Ashley Lawrence percute dans la surface côté gauche et sert Kadidiatou Diani qui reprend du droit pour libérer tout le stade Jean Bouin. Paris vient de faire la moitié du chemin, Paris domine, Paris y croit donc Paris va pousser. Dix minutes plus tard sur un corner anodin de Wang côté droit, Ann-Katrin Berger capte le cuir sans problème second poteau mais le relâche et marque contre son camp. Incroyable ! Tout le stade jubile, en 10 minutes Paris a inversé la tendance pour offrir une Remontada méritée et au minimum les prolongations. Une attaque défense s’installe dans le camp anglais. Diani a les jambes en feu mais bute sur la défense (57eème) puis (61ème). À ce moment Emma Hayes sent le vent tourner et passe en 4-4-2. Exit Bachmann et Bethany England pour Fran Kirby et Millie Bright. Malgré ça l’intensité sur les buts de Chelsea s’intensifie. Wang par deux fois se joue de Mjelde dans la surface (63ème et 67ème) mais ses frappes ne trouvent pas les filets. Chelsea parvient à respirer et se montrer pour la première fois dangereux grâce à des erreurs parisiennes. Cook manque sa relance, Kirby à l’affut récupère mais sa frappe est trop croisée. Paris veut s’éviter une troisième mi-temps et poursuit ses assauts. Deux corners consécutifs (83ème et 85ème) sont bien négociés par Chelsea, Diani s’essaie à nouveau à une frappe anglé fermé, hors cadre (88e). Dans les quatre minutes de temps additioneles, alors qu’on ne donne pas chèr de la peau des blues, Karen Carney déborde côté gauche centre dans la surface. Christiane Endler hésite une seconde de trop et se fait devancer par Maren Mjelde partie dans le dos de. Chelsea crucifie et refroidit tout le stade au terme d’un combat dominé de bout en bout par le PSG. 3-2 au cumul, Chelsea se qualifie en inscrivant trois buts sur trois tirs cadrés. Une élimination qui semble cruelle pour les Parisiennes mais qui aura payé leur manque d’efficacité et de justesse dans les derniers mètres.
« Ce scénario est totalement cruel, je suis tellement déçu pour mon équipe, pour mon groupe. Autant d’efforts qui ont été complètement anéanties sur une faute d’inattention. C’est l’exigence du très haut niveau. Il nous a manqué un peu d’expérience sur cette fin de deuxième mi-temps. »
– Olivier Echouafni
fille ou garçon c’est la mêmes chose incapable de faire un match solide et c’est le seul club qui autorise ses ultras à venir pour un match de foot féminin et ont voit ce que sa donne, insulte envers les joueuses adverse , banderole injuriante.