La dernière finale de Coupe du Monde féminine a opposé les États-Unis au Japon. La rencontre a vu plus de 53 000 supporters envahir l’enceinte du stade de Vancouver au Canada.
J-53 avant le début de la plus prestigieuse des compétitions. Sur PiedsCarrés-Féminin, vous pourrez chaque jour (ou presque) découvrir une anecdote sur l’histoire de la Coupe Du Monde. Votre rédac’ favorite vous a en quelques sortes préparé un calendrier de l’Avent spécial CDM qui verra les chocolats être substitués par des anecdotes. Et c’est donc par le chiffre 53 que débute notre calendrier de l’Avent compte à rebours.
Flash-Back ! On vous ramène au 6 Juillet 2015, dans la belle ville de Vancouver au Canada. Un dépaysement nécessaire puisqu’il nous permet de ré-assister à la finale de la 7ème édition de la Coupe du Monde féminine qui a opposé les USA (nation la plus titrée en Coupe du Monde) au Japon (tenant du titre). Au menu, les deux meilleures nations du foot fem’ et ce depuis quatre années puisque États-Unis/Japon était déjà l’affiche de la finale de 2011.
Morgan, Kumagai, Lloyd, Miyama, Solo, Kawasumi, Rapinoe, Ono et j’en passe… Une pléiade de stars et de joueuses talentueuses se retrouvent sur le gazon (synthétique) de Vancouver pour une finale, aux allures de revanche pour les américaines défaites 4 ans plus tôt. La rencontre la plus importante de l’année 2015 s’annonce formidable.
La partie à peine commencée, le public majoritairement américain (du fait de la proximité avec le Canada) s’embrase sur l’ouverture du score de Carli Lloyd survenue à la troisième minute de la rencontre après un corner frappé rasant par Megan Rapinoe. Les États-Unis prennent rapidement les devants grâce à leur capitaine qui montre la voie en marquant dans son 4ème match consécutif. Deux minutes plus tard seulement, Lloyd bénéficie d’un coup de billard dans la surface pour refaire trembler les filets (5′). Après une relance de la tête complètement manquée d’Iwashimizu, Holiday ne s’est pas faite prier pour fusiller Kaihori et mettre le Japon K.O. 3-0 en 14 minutes de jeu, Jill Ellis laisse éclater sa joie. La 16ème minute fait passer ce match dans l’irréel : Au milieu de terrain, Lloyd s’aperçoit que Kaihori est avancée et tente un lob audacieux. Le genre de geste que l’ont tente uniquement lorsque de l’on est en état de grâce et c’était le cas pour Carli qui s’offre à ce moment-là, le plus beau but de l’histoire d’une finale de Coupe du Monde féminine. Hope Solo quitte son but pour venir le fêter avec ses co-équipières et le stade exulte. Cette fois c’est certain aux yeux de tous : Les américaines viennent d’ores et déjà de remporter leur 3ème CDM de leur histoire alors qu’on ne joue que depuis 16 minutes dans cette finale. Complètement groggy le Japon passe pas loin d’en prendre un cinquième dans les secondes qui suivent sur la tête de Lloyd après un bon centre de Klingenberg. Mais abdiquer n’est pas dans la philosophie japonaise, sur un service de Nahomi Kawasumi, Yuki Ogimi élimine sur son contrôle orienté Julie Johnston (aujourd’hui Julie Ertz), et enroule du gauche laissant aucune chance à Hope Solo, 4-1 (27′) le Japon refuse l’humiliation. Avec un total de cinq buts marqués lors du premier acte, les 53 341 spectateurs de Vancouver ont assisté à la mi-temps la plus prolifique de l’histoire des finales de Coupe Du Monde.
En début de seconde période, Kaihori empêche Brian de s’offrir son premier but en CDM en réalisant une superbe claquette (50′). Une intervention importante puisque deux minutes plus tard, Julie Johnston (Ertz) marque malencontreusement contre son camp de la tête après un coup-franc lointain mis dans la boîte. À 4-2, les supporters Japonais peuvent pour la première fois se faire entendre dans le stade. Mais joie et espoir furent vite euthanasiés par Tobin Heath sur corner après une bonne remise au second poteau de Brian, 5-2 (54′). La fin de la rencontre a vu apparaître pour la dernière fois sur un terrain de football la légendaire Abby Wambach entrée en jeu à la 79ème à la place d’Heath, avant de voir l’arbitre de la rencontre mettre un terme à la finale de CDM la plus riche en buts de l’histoire. Place aux larmes de joie ou de tristesse, et à la célèbre cérémonie du trophée. Les américaines sont championnes du monde !