Six points, deux victoires en deux matchs, une qualification en poche et un événement inattendu…
TOPS
⭐⭐⭐ Valérie Gauvin : On la compare souvent à Olivier Giroud au niveau de son style de jeu, et dans l’importance qu’elle occupe dans l’animation offensive de l’équipe de France. Bien qu’il faille être prudent avec les comparaisons homme/femme dans le foot, celle-ci ne semble pas loufoque. La différence ; Gauvin elle, marque en Coupe Du Monde. Et heureusement pour les Bleues ! Corinne Diacre qui ne l’avait pas titularisé lors du match d’ouverture pour des raisons tactiques selon ses dires et pour des raisons disciplinaires selon le journal L’Équipe, a décidé cette fois-ci de l’inclure dans le onze de départ à la pointe de l’attaque. Valérie a effectué un travail d’usure sur la défense norvégienne dès les premiers instants du match. Au retour des vestiaires, elle prend le dessus sur Thorisdottir au moment où Majri centre et conclut du gauche (46′). 1-0 pour la France, l’Allianz Rivera exulte. Fidèle à elle-même, Gauvin a donné corps et âme pour son équipe bataillant sur chaque duel. Son pressing incessant pour empêcher les relances a dû être particulièrement apprécié par la ligne défensive et par son entraîneure. #JoueuseDuMatch.
⭐⭐ Karina Sævik : La faire débuter dans le couloir droit plutôt que de mettre Lisa-Marie Utland dans le onze de départ était le choix fort de Martin Sjogren. Et il s’avère que ce choix a été payant au vu de la bonne prestation de la numéro 21 hier soir. Si elle a commencé par se mettre en évidence offensivement à la 11ème minute sur le centre de Reiten, c’est défensivement qu’elle a fait la plus forte impression en muselant Majri presque de A à Z. Et ce dès la 13ème minute lorsque qu’elle alla lui gratter un ballon dans les pieds en créant une situation dangereuse dans la foulée. Son match défensif a été quasi-parfait, remportant de nombreux duels face à Majri et bloquant la plupart de ses montées (18′, 36′ etc…). Cependant, sur une feinte dont elle a le secret Majri est tout de même parvenue à se faufiler entre Karina et Moe Wold sa partenaire sur le couloir droit (44′). La Norvège étant menée elle a dû finalement céder sa place à Utland (74′) qui présente un profile plus offensif.
⭐ Griedge Mbock : Une passe en retrait de la tête hésitante pour Bouhaddi en début de partie (8′), et derrière un sans-faute. Spécialiste du jeu-long, Griedge nous a régalé avec sa passe longue de 30 mètres pour Diani à la 17ème minute, qui a offert un un contre un à la parisienne contre Minde. L’ancienne de l’En Avant Guingamp, a éteint le feu à plusieurs reprises, aussi bien sur la passe latérale un peu limite de Renard qui a forcé Griedge à tacler, que sur son un contre un avec Graham Hansen après que Torrent se soit faite éliminer. Rassurante, Griedge a été la taulière de l’équipe hier.
FLOPS
😡😡😡 Wendie Renard : L’anomalie de se top/flop ce trouve ici. Après un premier match idyllique, Wendie Renard a dû affronter la dure vérité du football. Sa prestation avait pourtant bien commencé avec une trajectoire coupée grâce à un bon positionnement en début de match et un duel en un contre un remporté face à Graham Hansen à la 13ème minute. Pourtant les choses ont fini par tourner dans le mauvais sens : Une erreur à laquelle elle ne nous avait jamais habitué est venu noircir sa prestation. Un but contre son camp façon « plat du pied sécurité » qui, en direct a scotché tout le stade. Soyons francs, plus que la manière dont ce CSC a été inscrit, c’est la joueuse à qui cela est arrivé qui nous a marqué. Heureusement pour les Bleues, elle, ne l’a pas été trop longtemps. En effet, Wendie a bien défendu les deux face-à-face qu’elle a eut à gérer à la suite de cette monumentale bévue. Sans le mental d’acier qu’on lui connait, son match aurait pu tourner à la catastrophe et mettre très sérieusement en péril le résultat. Un point positif se dégage de tout ça ; on sait désormais que WR3 est humaine comme nous tous. (Car oui, on commençait à en douter sérieusement…)
😡😡 Ingrid Syrstad Engen : En dessous dans la bataille pour le contrôle du milieu de terrain qu’elle a perdu contre Bussaglia, trop leste au niveau de son marquage et un penalty largement évitable, qui a coûté le point du nul à ses partenaires. Souvent éloignée de son marquage, Engen n’a pas aidé son équipe hier, les Bleues peuvent lui dire merci. Au vu de la semelle qu’elle a posé à Torrent sur l’action du peno, cette dernière ne devrait pas avoir de sympathie pour la milieu de terrain norvégienne.
😡 Kristine Minde : Après un premier quart-d’heure assez calme, ça a été la déferlante sur le côté gauche de la défense norvégienne. Kristine Minde n’a pas assumé les accélérations de Diani (17′, 29′, 39′, 44′ etc…). Le seul ballon qu’elle ait réussi à subtiliser dans les pieds de Kadidiatou, fut à la 42ème minute de jeu, lorsque cette dernière n’ayant pas pu compter sur le dédoublement espéré de Torrent a tenté d’improviser un dribble très maladroit. La latérale norvégienne peut d’ailleurs remercier Diani d’avoir été aussi imprécise dans le dernier geste et si à côté de la plaque au niveau de ses choix de finition.