Wolfsburg élimine un Barça qui peut nourrir des regrets. Le club allemand se qualifie, grâce à un unique but de Rolfö (57′), pour sa 5ᵉ finale de Ligue des Championnes.
L’incertitude règne
La tension de l’enjeu prône sur le jeu durant le premier quart d’heure. Beaucoup d’erreurs techniques viennent hacher la progression des deux équipes qui n’arrivent pas à enchaîner. Barcelone tire néanmoins son épingle du jeu, notamment grâce à une Oshoala très en jambes qui donne du fil à retordre à la charnière centrale allemande. D’une tête au premier poteau sur corner, l’attaquante barcelonaise dévie le ballon sur le bras (décollé) de Hendrich, et aurait pu bénéficier d’un pénalty. Peu à peu, Wolfsburg récupère la possession du ballon et combine mieux. En accélérant le jeu, les vertes créent davantage de mouvements et arrivent à pénétrer dans la surface espagnole, sans pour autant être réellement dangereuses. Les deux blocs équipes sont bien en place. La bataille du milieu de terrain est ardue mais les gardiennes ne sont pas vraiment inquiétées. Les dix dernières minutes de la première période montent en intensité. Un « Box to Box » s’installe et l’on sent que le match peut basculer, d’un côté comme de l’autre… mais il n’en est rien. 0-0 à la pause. Les deux équipes se sont neutralisées et l’opposition est équilibrée, alors que beaucoup pariaient sur une nette domination allemande durant cette demi-finale.
L’imprécision catalane profite à Wolfsburg
Après la pause, le match repart sur les mêmes bases quand une occasion de but franche barcelonaise précède une frappe de Harder qui aurait pu faire mouche. Alors que le Barça, plus dangereux, manque de précision dans le dernier geste pour conclure ses actions, Rolfö, elle, ne tergiverse pas pour pousser le ballon au fond des filets. Sur un centre de Huth, le ballon traine dans la surface, et l’attaquante suédoise, bien placée, y va de son but, l’unique de la rencontre. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir tenté coté barcelonais ! 16 frappes pour seulement 1 cadrée. C’est bien trop peu pour espérer une qualification en finale. Les Espagnoles ont multiplié les occasions, obligeant leurs adversaires à défendre très bas, et ne sortir que rarement de leur moitié de terrain. Menaçantes mais beaucoup trop imprécises, les joueuses de Lluis Cortés ont cruellement manqué de réalisme pour égaliser. Ratant trop souvent le cadre, les attaquantes catalanes ont gâché bien trop d’occasions, ce qui a permis à Wolfsburg, peu en vue offensivement, de tenir le score : 1-0.