Contestée mais prolongée.
Malgré la pression médiatique subie et les réactions en interne, Corinne Diacre est toujours à la tête de l’équipe de France. Mieux encore, elle a été prolongée jusqu’en 2022, et est assurée de diriger les Bleues lors du prochain Euro. Ne pas faire l’unanimité auprès du public, des journalistes et de certaines joueuses ne semble pas être un problème pour celle qui bénéficie du soutien total de Noël Le Graët.
Voici 5 bonnes raisons de conserver Corinne Diacre, établies par la rédaction de PiedsCarrés-Féminin !
Numéro 1 : Elle détient le meilleur pourcentage de victoires de l’histoire
« Les hommes mentent mais pas les chiffres » et question chiffres, personne ne fait mieux que Corinne Diacre avec les Bleues. En poste depuis 2017, l’ex-capitaine de la sélection, a remporté 79% de ses matchs. Un pourcentage de victoire supérieur à n’importe lequel de ses prédécesseurs. Diacre détient le meilleur pourcentage de victoires de l’histoire de cette sélection.
Numéro 2 : Créer le renouveau de l’équipe de France
Composée de cadres trentenaires (Renard 30 ans, Henry & Le Sommer 31 ans, Bouhaddi 34 ans), l’équipe de France se doit d’anticiper et de trouver dans son vivier, les successeuses. Consciente de cela, Diacre pense le futur et intègre petit à petit la nouvelle génération à l’équipe de France A. Depuis sa prise de fonctions en 2017, CD a lancé dans la cour des grandes pas moins de 21 joueuses (Torrent, Ali Nadjim, Greboval, Sarr, Clemaron, Jaurena, E. Cascarino, Le Garrec, Robert, Cissoko, Diallo, Lorgeré, Debever, Laurent, Peyraud-Magnin, Katoto, Durand, De Almeida, Morroni, Malard, Jean-François). Beaucoup d’entre elles sont des joueuses sur lesquelles l’équipe de France pourra compter dans les années à venir que ce soit avec ou sans Diacre.
Numéro 3 : Poursuivre l’émancipation de joueuses « hors-cadres »
En délicatesse avec certaines têtes du vestiaire, Corinne Diacre donne plus de responsabilités à d’autres joueuses et leur permet de s’imposer dans le groupe. Ainsi des filles comme Bilbault, Torrent, Gauvin, Geyoro ou encore Asseyi, profitent pleinement de la confiance donnée par leur coach pour enchaîner les matchs et devenir des incontournables chez les Bleues. La Montpelliéraine Marion Torrent a même récupéré le brassard de capitaine à plusieurs reprises en l’absence d’Amandine Henry et d’Eugénie Le Sommer.
Numéro 4 : Permettre à la FFF de rester une institution forte
Les joueuses ne sont pas plus fortes que l’institution et ne devraient jamais l’être. En cas d’éviction soudaine de la sélectionneure après avoir été confirmée et prolongée il y a quelques mois, le statut de la fédération pourrait être affaibli. En effet, un limogeage irait directement à l’encontre de la décision prise par Noël Le Graët et pourrait fragiliser la position de la FFF qui donnerait l’impression de céder face à la pression des cadres et des médias. Conserver Diacre malgré la tempête démontre la fermeté dans les décisions prises par la Fédération Française de Football et permet de consolider la position de son président ainsi que de sa sélectionneure.
Numéro 5 : Permettre de travailler dans la continuité de la Coupe Du Monde
Le temps est précieux. Trop souvent des entraîneurs sont évincés sans qu’on ne leur ait laissé le temps nécessaire pour mettre en place leur vision et atteindre leurs objectifs. Conserver Diacre lui laisserait le temps suffisant pour trouver des solutions, et corriger ce qui n’a pas fonctionné à la Coupe Du Monde. Suite à cette CDM2019 vécue avec ses joueuses, Diacre connaît désormais bien son groupe. Elle a dorénavant l’obligation de faire progresser les Bleues sur tous les aspects qui n’ont pas donné satisfaction l’année dernière. En d’autres termes : plus d’excuse possible.
En froid seulement avec une partie de son vestiaire, Diacre conserve les bonnes grâces de l’institution. L’intégration des futurs talents et son % de victoires parlent pour elle, alors pourquoi ne pas lui donner une ultime chance de nous convaincre ?
Pas en accord avec tout ça ? Regarde plutôt par ici :
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