Trois jours après une première confrontation face à la Suisse, même scénario et même résultat : victoire 2-0 pour les Bleues. Le contenu s’est cependant avéré un peu moins plaisant. L’Equipe de France a notamment eu beaucoup plus de mal à ouvrir le score.
Pour ce match « retour », Corinne Diacre a opté pour une nouvelle compo inédite avec une animation offensive originale. Un 4-4-2 préféré au 3-5-2 utilisé lors du match précédent.
Une première mi-temps compliquée
Tout avait pourtant bien commencé. Charlotte Bilbault, omniprésente au milieu de terrain, a porté dignement le brassard de capitaine. De belles combinaisons, une circulation de balle fluide, l’EDF est partie sur de bonnes bases. Malgré une domination dans le jeu, les Bleues ont attendu la 12ème minute et un centre fuyant de Geyoro, passé non loin du poteau adverse, pour le premier frisson. La gardienne Suisse, Friedli, a ensuite empêché les Bleues de scorer en s’imposant dans les airs (19′, 21′), puis au sol (38′), et sa défense a aussi assuré (23′) . Une fois passé les 25 première minutes, le jeu est alors devenu beaucoup plus haché, la Suisse a cumulé les fautes, et la France a enchaîné les opportunités sur coup-francs (15′, 25′, 33′, 45′). Majri et Toletti ont alterné en tant que tireuses ; sans succès. Les imprécisions françaises (17′, 37′) ont également été bien présentes.
Côté suisse, les incursions sur longs ballons n’ont rien donné car toujours reprises par la défense française. En fin de première période, les Suisses sont allées chercher des coup-francs proches de la surface également (43′, 44′).
La solution sur coups de pieds arrêtés
En deuxième mi-temps, la France a tenté de trouver d’autres solutions : frappe lointaine de Bilbault (49′), multitude de centres (souvent manqués)… Les Bleues ont encore buté sur une bonne défense (53′) et une bonne gardienne (58′, 59′), toujours bien en place. Frappes écrasées, têtes non cadrées,… rien n’a vraiment marché !
La rentrée de Baltimore a aidé à faire déjouer les Suissesses, mais les filets ne voulaient pas trembler. A la 74ème minute, le travail de Diani dans la surface, a failli payer ; son centre, touché de la main par Lara Marti, n’a pourtant pas amené de penalty.
Peu importe, à la 77ème minute, nouveau coup-franc. La tireuse est différente puisque c’est Eve Perisset qui se charge de déposer le ballon sur la tête de… Wendie Renard, bien sûr (1-0) ! Lancée dans le dernier quart d’heure, les Bleues sont allées doubler la mise dans les ultimes secondes. Grâce à une prise à l’épaule de Hurni sur Diani (90′), la France obtient enfin son penalty. La meilleure passeuse de D1 Arkema a bien joué le coup. Wendie Renard s’élance et fait le break en plaçant son ballon (2-0, 90’+1). Les Bleues s’en sortent bien et s’en remettent aux coups de pieds arrêtés , car dans le jeu, les occasions étaient laborieuses .