Le torchon brûle à Issy-les-Moulineaux entre les joueuses du GPSO 92 et leur direction. En cause, la décision du board de licencier Yacine Guesmia, le désormais ex-entraîneur de l’équipe première. En place depuis 2016, le technicien français a permis au club francilien de passer de la DH à la D1 Féminine en 5 ans. Une ascension fulgurante qui a resserré les liens entre l’entraîneur et ses joueuses : dans le vestiaire Guesmia fait l’unanimité.
Mais voilà, il y a une semaine les joueuses sont informées du renvoi de leur entraîneur. Avec une équipe classée 11ème sur 12, la direction et le directeur technique, Alexandre Barbier, ont expliqué vouloir « apporter du renouveau » pour assurer le maintien de l’équipe dans l’élite. Mais la décision ne passe pas. Les joueuses sont sous le choc, et elles ont de quoi. En 2021, les Chouettes ont connu deux fois le succès (Montpellier, Dijon) en quatre rencontres, pour une seule défaite (Soyaux). Un rythme de croisière trouvé, et des résultats positifs, qui rendent incompréhensible cette éviction soudaine en pleine seconde partie de saison. Devant ce manque de considération pour leur coach, les joueuses ont exprimé leur mécontentement. Pire encore, elles ont par deux fois boycotté l’entrainement depuis l’annonce de la mise à l’écart de Guesmia et réclament depuis la démission du directeur sportif Alexandre Barbier. Elles pourraient aller jusqu’à boycotter le prochain match contre le PSG pour être entendues de Christine Aubère leur présidente, qui jusqu’ici, refuse d’accéder à leurs demandes.
L’ancien entraineur du PSG Camillo Vaz (2009-2012), a été nommé à la tête de l’équipe, rendant la reprise de fonctions de Guesmia impossible malgré la grève. Pour Vaz, ce n’est pas le meilleur des contextes pour prendre les rênes de l’équipe et lancer l’opération maintien.
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