Pierre Ménès est au cœur d’une polémique après la censure par Canal + de séquences le concernant durant le documentaire « Je ne suis pas une salope » de Marie Portolano et Guillaume Priou, dénonçant le sexisme dans le journalisme sportif. Si la chaîne est accusée de protéger son consultant phare, l’histoire a suscité de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux.
Les faits reprochés (soulèvement de jupe en public, embrassades forcées, paroles sexistes…) à Pierre Ménès ont finalement été mis sur le devant de la scène, et il s’est exprimé sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste hier affirmant ne voir aucun acte déplacé dans ses gestes. Si sa tentative de mea culpa n’a pas franchement convaincu, il s’est également dédouané de ses actes d’agressions sexuelles, puisque c’est comme ceci que les définit la loi, en plaidant ne pas avoir été dans son état normal lorsqu’il était atteint d’une grave maladie.
Déjà accusé en off
Ses collègues n’étaient pas dupes, le comportement qu’a toujours adopté Pierre Ménès avec ses les femmes sortait du cadre. Et Habib Beye, l’ex-défenseur international sénégalais, était déjà monté au créneau en interne. Selon l’Equipe, « Habib Beye aurait sévèrement reproché à Ménès de mal se comporter avec les femmes, rappelant ce qu’il s’était passé avec Portolano. » Il aurait ensuite interpellé les journalistes présents, les accusant de garder le silence. Le ton serait monté entre les deux hommes, alors que plusieurs plaintes accusant Ménès de sexisme avaient été remontées à la direction par des journalistes, des maquilleuses ou des coiffeuses de la chaîne cryptée.