⭐️⭐️⭐️ Stephanie Labbé (Canada)
Si elle a réalisé la prouesse déjà énorme d’arrêter deux penalties durant la séance de tirs au but pour permettre aux siennes d’aller chercher l’or, ce n’est pas la seule intervention décisive de la portière canadienne. Grandiose tout au long du tournoi olympique, Stéphanie Labbé à permis au Canada, non-brillant offensivement, d’encaisser peu de buts (4 en 6 rencontres). Et c’est cette solidité défensive, portée par la portière de Rosengard, qui a permis au Canada d’être sacré champion à Tokyo. Durant la finale, Labbé a sorti le grand jeu. En confiance dans ses prises de balles aériennes (2′, 43′, 53′), elle a surtout capté une bonne frappe de Rolfo (17′), et retardé l’échéance d’une parade splendide de sa ferme main gauche sur la tête à bout portant de Jakobsson (29′). Si elle a été moins sollicité en seconde mi-temps, elle est restée concentrée jusqu’au bout pour arriver sourire au lèvres à la séance de tirs au but, et dégoûter les Suédoises. Masterclass.
⭐️⭐️ Christine Sinclair (Canada)
On peut aborder le penalty (65′) provoqué grâce à son bon jeu de corps, qui permet au Canada de revenir au score dans la rencontre. Mais ne réduisons pas la prestation très complète de la capitaine canadienne à cette seule action. Tout au long de cette finale, Christine Sinclair a été précieuse, que ce soit dans la conservation de balle (19′, 74′), à la récupération (11′, 29′) ou dans son apport offensif (23′, 70′). Du haut de ses 38 ans d’expérience, la femme au brassard a régné en maîtresse au milieu de terrain, se servant à merveille de son corps pour faire progresser les siennes, trouvant justement les intervalles, décrochant continuellement pour proposer des solutions au milieu de terrain ou encore décalant intelligemment pour ses partenaires. Avec une Sinclair omniprésente, le Canada ne s’est pas contenté d’attendre son adversaire et a proposé du beau jeu.
⭐️ Stina Blackstenius (Suède)
Offensivement la Suède a fait trembler les supporters canadiens. Mais si Asllani a été très remuante, Blackstenius a été d’une efficacité redoutable pour mettre son équipe sur de bons rails (35′, 1-0). Positionnée à la pointe de l’attaque, elle a su faire déjouer la défense adverse habituellement très solide. Il n’a pas fallu 36 occasions à la Suédoise pour faire trembler les filets. Alignée pour son réalisme, elle a répondu présente pour la 5ème fois dans ce tournoi (en 5 matchs disputés).