J-3 avant le retour de la D1 Arkema. Trois jours avant le début des matchs retours qui nous mèneront petit à petit vers la fin de la saison. Cependant, avant la reprise des hostilités, l’heure est venue de dresser le bilan de cette première partie de saison. Et quoi de mieux que de constituer l’équipe type de la mi-saison pour cela ?
D1 Arkema : l’équipe type de la mi-saison
Formation : 3-5-2
Gardienne
Lisa Schmitz (Montpellier HSC)
À l’unanimité ! Lisa Schmitz a été sélectionnée par chaque membre de la rédaction pour figurer en tant que gardienne titulaire de notre équipe type. Si le MHSC est positionné 5ème au classement avec la 4ème meilleure défense, c’est en partie grâce à ses nombreux sauvetages qui lui ont d’ailleurs permis de remporter trois fois la distinction de l’Arrêt Du Week-End en seulement 11 journées. Unanimité.
Défenseures
Kadeisha Buchanan (Olympique Lyonnais)
Depuis sa médaille d’or aux JO et son titre de meilleure joueuse défensive de la compétition, Kadeisha Buchanan semble être revenue à son meilleur niveau. Son regain de forme ne pouvait pas mieux tomber pour l’OL qui, privé longtemps de Griedge Mbock et Wendie Renard, a pu compter sur son roc canadien dans le secteur défensif. Buchanan est la troisième joueuse de champ la plus utilisée par Sonia Bompastor sur cette première partie de saison. Taulière.
Amandine Henry (Olympique Lyonnais)
Si Buchanan est la troisième joueuse de champ la plus utilisée par Sonia Bompastor, sachez que la deuxième n’est autre qu’Amandine Henry. À défaut d’être appelée à défendre les couleurs de l’équipe de France, Henry multiplie les apparitions avec Lyon au poste inhabituel de défenseure centrale. La pénurie dans le secteur défensif évoquée plus haut, a poussé Bompastor à repenser le rôle de Didine Henry. Son repositionnement a été un franc succès : l’OL est la meilleure défense du championnat avec seulement 4 buts encaissés en 11 rencontres. Néanmoins, les retours de Mbock et Renard devraient lui permettre de retrouver son poste de prédilection au milieu de terrain sur la seconde partie de saison. Intérimaire.
Théa Gréboval (Paris FC)
Ne vous fiez pas à son âge (24 ans), Théa Gréboval est bel et bien une cadre du vestiaire dirigé par Sandrine Soubeyrand. Au club depuis 2014 (époque juvisienne), Gréboval s’est imposée dans le projet du PFC et comptabilise aujourd’hui pas moins de 105 matchs en D1 avec le club francilien. Cette saison, Théa fait partie des 9 seules joueuses (avec Blanchard, Bussy, Carage, Deslandes, Gadéa, Goetsch, Jézéquel, & Tandia), à avoir disputé tous les matchs dans leur intégralité. Sa solidité permet au Paris FC de pointer au troisième rang avec le troisième meilleur bilan défensif. De plus, la défenseure s’est accordée deux réalisations contre Reims (victoire 3-0) et contre l’Olympique Lyonnais (défaite 1-2). Fiable.
Milieux
Julie Soyer (Paris FC)
Intégrée dans la ligne du milieu sur le papier, Julie Soyer est plus invitée à occuper le rôle de piston droit. Et là encore, ne vous fiez pas à son âge. À 36 ans, Soyer a encore toutes les qualités physiques requises pour occuper tout un couloir. Que ce soit à droite ou à gauche, Soyer a toujours répondu présente en alignant des performances de top niveau. Par son expérience, elle guide ses partenaires et joue un rôle prépondérant dans la belle première partie de saison du deuxième club de Paris. Et pour couronner le tout, Soyer s’est offerte le plus beau but de la 7ème journée, un véritable bijou inscrit contre le GPSO Issy qui a marqué les esprits. Éternelle.
Catarina Macário (Olympique Lyonnais)
Oui, la période d’adaptation de Catarina Macário est belle et bien terminée. Après des premiers mois timides dans le « meilleur club du monde » d’après ses propos, l’Américaine a augmenté la cadence depuis le début de cette saison. Haut niveau de performance, régularité, statistiques (7buts, 2 passes décisives)… Cata est devenue LA maître à jouer de l’OL en l’absence de Marozsán, à tel point que sur cette première partie de saison, Macário est la joueuse la plus influente de l’OL offensivement. Il lui a fallu moins d’un an pour devenir la meilleure américaine de l’histoire de l’OL, et ce malgré le passage au club de joueuses telles que Alex Morgan, Megan Rapinoe, ou encore Hope Solo. Déclic.
Sarah Puntigam (Montpellier HSC)
Où serait le MHSC sans Sarah Puntigam ? La question se pose lorsque l’on sait que cette dernière, est impliquée dans 40% des buts montpelliérains avec 4 réalisations pour 2 passes décisives. L’Autrichienne de 29 ans marque toujours à des moments cruciaux pour son équipe. Elle a inscrit le but de la victoire contre le DFCO à la 92ème lors de la Journée 1, mais également un doublé (dont l’ouverture du score) contre Reims (J4), et enfin le but égalisateur à la 90ème contre l’ASSE, avant d’offrir la balle de match à Petermann quatre minutes plus tard (J7). Indispensable.
Sara Däbritz (Paris SG)
4 buts, 6 passes décisives et un impact monstrueux sur les performances du Paris Saint-Germain. Sara Däbritz est devenue une incontournable du onze du PSG, et de nos XI Types. Deuxième joueuse la plus influente du club champion en titre avec 28,6 % d’influence, l’Allemande continue sur sa lancée de la saison dernière sans montrer le moindre signe de fatigue. Dire qu’en décembre 2019 la technicienne était victime d’une lésion au ligament croisé antérieur d’un genou… ça force le respect. Ressuscitée.
Selma Bacha (Olympique Lyonnais)
Certains lui promettaient encore une année en dents de scie avec l’arrivée de Perle Morroni au club, il n’en est rien. Selma Bacha s’impose à Lyon et pour la première fois dans notre onze de la mi-saison. La jeune lyonnaise a été cité par tous les membres de la rédac’. Elle est aux yeux de tous, la meilleure joueuse de cette première partie de saison. 3 buts, 6 passes, premières sélections en bleues couronnées d’un but somptueux, Bacha passe un cap cette saison. Joueuse de champ la plus utilisée par Bompastor depuis le lancement de la saison, elle devra confirmer sur la deuxième partie malgré le retour des expatriées, qui vont venir un peu plus diviser le temps de jeu de tout le monde. The best.
Attaquantes
Clara Matéo (Paris FC)
45,8% des buts du Paris FC sont inscrits ou sont offerts par cette dame. Cette stat complètement dingue, place Clara Matéo au 5ème rang des joueuses les plus influentes offensivement du championnat. Derrière ce pourcentage, se cachent 6 buts et 5 passes décisives qui ne nous permettaient pas de constituer le onze sans elle. Valeur sûre du championnat, Matéo enchaîne une nouvelle saison à très haut niveau qui pourrait permettre au PFC d’aller chercher une qualification aux tours préliminaires de la Ligue des Championnes. Confirmation.
Marie-Antoinette Katoto (Paris Saint-Germain)
En retard à mi-parcours sur son total de la saison dernière (21 buts), Marie-Antoinette Katoto demeure néanmoins la meilleure buteuse du championnat avec 8 réalisations devant Malard et Macário (7). Si le PSG se cherche encore un peu depuis le changement d’entraîneur à l’inter saison, il peut tout de même compter sur l’efficacité de sa buteuse qui ne craint désormais plus la pression. Discrète sur les derniers matchs avant la trêve (aucun but sur les trois dernières journées), MAK risque de revenir fort en 2022, les défenses de D1 sont prévenues. Buteuse.
Remplaçantes
Chiamaka Nnadozie (Paris FC), Paulina Dudek (Paris SG), Perle Morroni (Olympique Lyonnais), Daphne Corboz (Paris FC), Melchie Dumornay (Stade de Reims), Kessya Bussy (Stade de Reims), Nikola Karczewska (FC Fleury 91)
Entraîneure
Sonia Bompastor (Olympique Lyonnais)
Elle a redonné vie à un OL bien terne. Lyon retrouve son rugissement d’antan, et s’installe tout en haut du championnat avec notamment la meilleure attaque et la meilleure défense. Sa plus grande réussite ? Parvenir à relancer l’OL malgré de nombreuses absences, le tout en réussissant l’intégration de plusieurs jeunes joueuses (Julini, Benyahia, Baga, Sombath). Son arrivée à la tête de l’équipe à été déterminante dans les nouvelles dimensions prises par Bacha et Malard. Phœnix.