Il y a une semaine, les joueuses déléguées des 12 clubs de D1 Arkema se sont réunies au sein des locaux de l’UNFP pour faire avancer le foot féminin français.
Un échange historique
Alors que Jean-Michel Aulas exprimait ses inquiétudes et le besoin de changement dans le football féminin français, les 23 joueuses déléguées des clubs de D1 Arkema se sont données rendez-vous dans les bureaux de l’Union Nationale des Footballeurs Professionnels pour une journée d’échange et de partage. Ce moment est le point de départ de l’écriture d’une future convention collective avec l’aide de l’UNFP. Plusieurs points ont été abordés lors de cette réunion, parmi eux on peut retrouver la volonté d’avoir les mêmes garanties et les mêmes conditions de travail pour toutes les joueuses et la volonté de plus d’homogénéité. La FIFA et les pays étrangers ayant mis en place des conventions concernant la maternité dans le monde du football féminin, on peut s’attendre à ce que ce point soit traité dans cet accord. Ainsi que le point qui concerne la retraite.
« L’accord collectif est l’un des moyens parmi d’autres chantiers nécessaires, auxquels les joueuses ont aussi envie de s’atteler dès maintenant pour la reconnaissance de la professionnalisation de leur pratique. Cette consultation s’inscrivait donc dans une démarche plus globale . »
Camille Delzant, du département féminin de l’UNFP