Les Tops
⭐️⭐️⭐️ Grace Geyoro (France)
Grace Geyoro n’a tout simplement rien laissé au hasard. Potentiellement out de la compétition il y a quelques semaines à cause d’une blessure au genou, les doutes et la peur semblaient bien loin derrière elle. Elle n’a alors pas tremblé pour ouvrir le score dès la 9ème minute sur une offrande de la capitaine italienne, Sara Gama, ayant manqué son dégagement (1-0). Geyoro a ensuite été la plaque tournante au milieu de terrain pour les Bleues, obtenant plusieurs fautes (11′, 16′) et projetant son équipe vers l’avant. A la 40ème minute, alors que son équipe menait désormais 3-0, non sans sa forte implication dans l’entrejeu, la Parisienne est venue enfoncer le clou réussissant un contrôle parfait et son face-à-face contre Giuliani (4-0). Lancée, dans ce qui semblait être SON match, elle a récidivé pas moins de 5 minutes plus tard : à l’initiative sur une récupération haute, elle a parfaitement touché Cascarino qui l’a ensuite retrouvé pour une finition délicieuse (5-0, 45′). En seconde période, elle a continué à faire le jeu et subir les fautes jusqu’à cette découpe de Gama, venue la saisir au niveau de la hanche (63′). Après plusieurs minutes à terre, la Française a fini par se relever, mais a rapidement cédé sa place quelques minutes plus tard (67′), préservée par Corinne Diacre. Le job avait de toutes manières été fait avec un bilan exceptionnel de : 51 ballons touchés, 5 tirs, 4 cadrés, 3 buts !
⭐️⭐️ Pauline Peyraud-Magnin (France)
PPM, comme on aime l’appeler, a parfaitement lancé le match de ses coéquipières, repoussant le premier assaut des Italiennes de la jambe, dès la 4ème minute, lorsqu’elle a remporté son duel face à Bonansea. En évitant une ouverture du score précoce aux Bleues, Peyraud-Magnin a activement participé au festival de l’EDF. Un autre arrêt à la 10ème minute a permis aux Françaises de garder le cap après l’ouverture du score. Enfin, elle était encore là pour réaliser une parade de haut niveau face à la tentative de l’adroite Piemonte en fin de rencontre (90+5′). Trois arrêts de haut calibre et au meilleur des moments, de quoi faire oublier sa relance directement sur Boattin, qui a miraculeusement manqué le cadre (57′).
⭐️ Sandie Toletti (France)
Toletti a marché dans les traces de Geyoro dans cette rencontre, les frappes en moins. Cela n’enlève rien à la performance de haut niveau qu’elle a été capable de livrer. Avec près de 11km parcourus, 3 duels remportés, 6 ballons récupérés et 91% de passes réussies (42/46), Toletti a été omniprésente et impactante (3 fautes commises, pour 2 subies) et avait également pour mission non-négligeable de frapper les coups de pieds arrêtés. Elle est également montée crescendo au fil de la rencontre ; en lumière sur la première occasion, elle a fait le bon choix en contournant la portière adverse pour adresser un judicieux centre vers Diani (3′), finalement mal placée pour le reprendre. Elle a également su créer une relation avec Diani la lançant dans la profondeur ou lui adressant un centre (28′). Il lui restait à se montrer décisive et cela est arrivé en fin de première mi-temps, assurant parfaitement le relais avec Geyoro et donc la passe décisive sur le cinquième but. En seconde période, alors que l’issue de la rencontre semblait actée, Toletti a repris un rôle plus défensif contrant les tentatives et récupérant de précieux ballons bas pour désamorcer les offensives italiennes (70′) et empêcher un but tout fait à une attaquante adverse. Elle était encore là pour dégager les ballons au cœur de la surface bleue à la 90+5′.