Les Flops
😡😡😡 Dominique Janssen (Pays-Bas)
En un tacle, elle a gâché tout le travail de van Domselaar et van der Gragt. Dominique Janssen, pas vraiment sereine en défense centrale depuis le début du match, a fait l’erreur à ne pas commettre. Son tacle pas maîtrisé et évitable dans la surface de réparation a amené le penalty (100′). Après le quart d’heure de jeu, elle aurait déjà pu faire mal à ses coéquipières en passant à côté de son intervention qui aurait pu lui valoir un csc si van Domselaar n’avait pas fait d’arrêt réflexe. Bien en deçà de ses comparses en défense, Janssen a évité à tout le monde une séance de tir au but en provoquant ce penalty salvateur pour la France.
😡😡 La finition (France)
33 tirs, 13 cadrés, 4,30 d’expected goal et seulement un but sur penalty. Certes, le match de van Domselaar et van der Gragt était exceptionnel mais devant le but les Françaises auraient dû/pu se montrer plus réalistes et tuer ce match. Points forts de l’équipe de France habituellement, grâce à la tête de Renard, les coups de pied arrêtés n’ont rien donné. Pourtant, les dix corners ont laissé plusieurs occasions de marquer mais soit les têtes n’étaient pas cadrées (13′, 20′), soit elles trouvaient les mains de van Domselaar (90+3′), soit le ballon était sorti par les joueuses néerlandaises.. Les frappes de loin n’ont pas été une réussite pour les Bleues non plus. Toletti a dévissé son tir (24′), Bilbaut a écrasé sa frappe (17′) et Bacha a envoyé le ballon au-dessus de la transversale (95′). Devant, Malard s’est montrée très volontaire mais trop peu efficace dans la surface et l’un de ses seuls tirs cadrés à trouvé van der Gragt sur la ligne. Mais, c’est sûrement le raté improbable de Geyoro face au but vide qui symbolise le mieux l’inefficacité française devant la cage (87′). Avec un manque de réalisme criant, les Bleues auraient pu avoir énormément de regrets si Janssen ne leur avait pas offert un penalty.
😡 Mark Parsons (Pays-Bas)
Le sélectionneur d’origine anglaise avait la lourde tâche de remplacer Sarina Wiegman et il a échoué. Son choix de ne pas faire appel à Shanice van de Sanden, Kika van Es ou encore Katja Snoeijs pour l’Euro a montré ses limites sur ce quart de finale. Peu inspiré offensivement, alors que c’était le point fort de la sélection sous les ordres de Wiegman, les Néerlandaises auraient pu bénéficier de la vitesse de van de Sanden ou de l’intelligence de jeu de Snoeijs. De plus, Parsons a décidé de titulariser Beerensteyn à la place de Roord, qui était, jusqu’ici, l’une des meilleures joueuses offensives hollandaises du tournoi. Le sélectionneur a d’ailleurs révisé son choix à la mi-temps. Il a aussi décidé de placer Janssen, habituée à jouer à gauche, en défense centrale à la place de Nouwen. Parsons a aussi réussi à convaincre Damaris de jouer pour la sélection hollandaise, cependant, il ne semblait pas pressé de l’utiliser dans son équipe, la faisant rentrer à la 115e minute alors que son équipe aurait pu bénéficier d’un nouveau souffle en deuxième mi-temps. Ce quart de finale a mis en lumière les limites des choix de Parsons et les Pays-Bas vont devoir faire des ajustements s’ils veulent retrouver la flamme allumée en 2017.