Les Tops
⭐️⭐️⭐️ La défense (Suède)
Toute l’équipe suédoise était au moins un cran au-dessus de l’équipe de France (à l’exception d’une joueuse). Cependant, la défense suédoise a rendu une copie très propre en enrayant les rares offensives françaises, en repoussant les centres, seuls éléments réellement dangereux du côté français, à l’image des têtes d’Ilestedt (41′), de Bjorn (35′) et d’Ericsson (40′, 44′, 48′). Outre le travail défensif, le trio suédois a activement participé aux dangers apportés par leur équipe. Par deux fois Ericsson est montée dans la surface pour placer sa tête qui aurait pu être dangereuse (14′, 48′). Mais, c’est surtout Ilestedt qui a fait mal aux Bleues. C’est elle qui est venue claquer le ballon de sa tête pour marquer le deuxième but de la rencontre (2-0, 60′). Et c’est aussi elle qui est venue prendre le ballon dans les pieds de Malard et lancer un rapide contre qui a provoqué le carton rouge de Tounkara (74′).
Imparable
⭐️⭐️ Filippa Angeldahl (Suède)
La milieu suédoise est sûrement l’une des joueuses qui a posé le plus de problèmes aux Françaises. Dès la vingt-troisième seconde de jeu, elle est venue inscrire le but le plus rapide encaissé par les Bleues (1-0). Puis, elle a passé le reste de son match à orienter le jeu suédois avec des balles en profondeur qui auraient pu être des passes décisives si Blackstenius était inspirée (30′, 49′). Ses décalages ont aussi fait mal à la défense française, notamment celui sur Schough qui était libre de tout marquage (53′), heureusement pour les Bleues, toutes les Suédoises n’étaient pas aussi inspirées qu’Angeldahl.
Métronome
⭐️ Les entrantes (Suède)
Après le deuxième but et le rouge de Tounkara (74′), Peter Gerhardsson a fait tourner son équipe. Les entrantes en ont profité pour participer à la fête. Tout d’abord, Roflö a déclenché une frappe en guise d’avertissement (77′). Puis, une minute plus tard, Rytting est venue crocheter et éliminer Torrent pour pouvoir centrer sur Janogy, libre de tout marquage, qui n’avait plus qu’à pousser le ballon dans les filets (3-0, 78′), Un vent de panique a soufflé sur l’équipe de France après une nouvelle frappe sublime de Janogy qui a obligé Peyraud-Magnin à s’illustrer. Les entrantes suédoises se sont montrées plus inspirées que Blackstenius et Hurtig, si elles étaient rentrées plus tôt l’addition aurait pu être encore plus salée pour les Bleues.
Inspirées
Ce qu’on retient : Les Suédoises ont encore prouvé pourquoi elles se retrouvaient souvent dans le dernier carré des grandes compétitions ces derniers temps. Elles ont aussi donné une nouvelle leçon de combativité à l’équipe de France, qui en l’espace d’une semaine a affronté deux des meilleures équipes du monde.