😡😡😡 Melvine Malard (Olympique Lyonnais)
Placée, cette fois-ci, à la pointe de l’attaque, la jeune lyonnaise de 22 ans devait faire parler son impact physique pour bouger la défense turinoise. Souvent bien placée et bien lancée par ses coéquipières (3′, 4′, 16′, 47′, 93′), Melvine Malard n’a jamais su faire la différence devant le but. En buttant devant Peyraud-Magnin (3′, 4′, 17′) ou en ne cadrant pas ses têtes (47′, 57′), la Lyonnaise n’a jamais été une véritable menace offensive. Comme un symbole, c’est elle qui a dévié le ballon de Bonansea dans ses propres buts et a ainsi permis à la Juventus, qui n’a cadré aucun tir de la rencontre, d’égaliser (1-1, 52′).
Le début de saison semble très difficile pour Melvine Malard qui doit se montrer davantage avec l’absence d’Ada Hegerberg et de Catarina Macario. L’attaquante formée à l’OL n’arrive pas à faire la différence et avec toute équipe à l’arrêt cela commence à se voir.
😡😡 L’inefficacité offensive
Que ce soit Lyon ou la Juve, aucune des deux équipes n’aura su se montrer efficace offensivement. Du côté turinois, le match nul est chanceux puisque les joueuses de Montemurro n’ont cadré aucune frappe sur neuf tirs. Cependant, du côté de l’OL, le bilan est encore plus alarmant. Les Lyonnaises n’ont cadré que quatre frappes, dont une seul dangereuse qui a fini dans le but, sur vingt-quatre tirs ! Le problème de Lyon n’a donc pas été ses intentions offensives mais bien le fait de pouvoir les concrétiser. Le fait de ne pas avoir recruté de véritables options offensives en sachant l’absence de longue durée de Catarina Macario, la fragilité du genou d’Ada Hegerberg et l’absence de profondeur de banc dans ce secteur, commence à se révéler être une faute professionnelle de la part du staff lyonnais qui clame haut et fort vouloir rester au sommet.
L’absence de Catarina Macario, meilleure buteuse de l’OL en D1 Arkema et en UWCL, se fait ressentir beaucoup plus que le staff ne semble l’avoir prévu. Depuis le début de la saison, l’équipe lyonnaise n’arrive plus à faire la différence autrement que par des coups de pieds arrêtés ou par des éclairs de génie beaucoup trop rares. Le classement bas des Lyonnaises au Ballon d’Or a été justifié par le fait que l’OL est une équipe collective. Cependant, depuis la blessure de Putellas, le FC Barcelone déroule toujours autant, ce qui n’est pas le cas de l’OL depuis la blessure de Macario ou encore celle d’Hegerberg. L’attaquante américaine étant libre en juin, il serait judicieux de la part de l’OL de la prolonger pour ne pas se faire distancer par les autres cadors européens.
😡 Sara Björk Gunnarsdóttir (Juventus)
Celle qui affrontait son ancienne équipe a préféré ne pas vraiment apparaître sur le terrain. En première mi-temps, elle a été le symbole d’un milieu de terrain turinois inexistant. En effet, les seules remontées de balle du côté de la Juve se faisaient par le couloir gauche. De plus, dans l’entrejeu, les Lyonnaises avaient tout le loisir de combiner, ce qui aurait pu s’avérer plus dangereux si elles étaient efficaces offensivement et si la défense turinoise n’avait pas été aussi sérieuse. Sara Björk Gunnarsdóttir est aussi à l’origine de la terrible blessure de Damaris. Sur un coup-franc tiré par Boattin, elle est tombée et a emporté la milieu de terrain lyonnaise et Janice Cayman. S’en est suivie des images avec le visage des Lyonnaises horrifié par la blessure de leur coéquipière. Selon Bompastor, Damaris souffre d’une luxation du genou, nouveau coup dur pour l’effectif lyonnais.
Partie de l’OL car elle ne rentrait plus dans les plans de Sonia Bompastor, Sara Björk Gunnarsdóttir n’a pas réussi à prouver que la coach avait tort. Pire, elle laisse un triste cadeau à ses anciennes coéquipières en guise de retrouvailles.