Les Flops
😡😡😡 Julie Soyer (PFC)
Six minutes. C’est le temps qu’a duré la sieste de Julie Soyer contre le PSG. Suffisant pour permettre aux visiteuses de prendre un avantage déterminant. En dépit d’un match globalement pas mauvais, Soyer a été le maillon faible de la chaîne en début de seconde période. Sur le centre de Diani, Soyer ne prend pas l’information quant au positionnement de Baltimore dans son dos, qui en profite pour lui passer devant et conclure assez aisément sans que la latérale ne lui rende la tâche plus difficile (1-0, 55′). Dans la continuité, Soyer a été mise à mal par les dribbles de Baltimore manquant de peu de causer un penalty, heureusement pour elle, elle retient son geste au dernier moment et l’action n’est pas transformée par Ashley Lawrence (61′).
Ce qu’on retient : contre l’OL, l’erreur d’Aigbogun a coûté le point du nul au PFC. Ici, c’est Soyer qui a failli. Alors que les latérales du Paris FC montrent des signes de faiblesses, Sandrine Soubeyrand leur maintient une confiance indéfectible au détriment d’autres profils…
😡😡 Clara Matéo (PFC)
Si le Paris FC veut passer un cap dans ce genre de match, il aura besoin de ce genre de joueuses. Clara Matéo, internationale française (19 sélections) ayant disputé l’Euro, n’a pas répondu présente dans ce derby au combien important. Imprécise dans ses transmissions (mauvais centre 54′, dernière passe qui n’arrive pas 81’…), Matéo n’a pas été dans un grand jour. Un manque d’inspiration évident qui n’a pas convaincu Soubeyrand de la remplacer et qui a comme souvent, préféré faire sortir Sarr et Bourdieu pourtant un peu moins insipides.
Ce qu’on retient : depuis son but contre l’OL en 2017, Matéo n’a plus marqué contre l’un des deux cadors et court encore après son match référence contre une des grosses cylindrées du championnat.
😡 Le manque d’initiatives (PFC)
Si vous avez regardé le match du Paris FC contre l’Olympique Lyonnais le week-end dernier, vous êtes forcément restés sur votre faim devant la prestation des Parisiennes dans ce derby. Moins créatives et moins incisives, les locales ont semblé évoluer avec le frein à main plutôt que de lâcher les chevaux.
Ce qu’on retient : un match assez terne, maîtrisé par le PSG, sans réel temps fort pour le PFC.