Faute d’organisation et de bon sens, des filles n’ont pas été autorisée à finir leur match.
Bien que la rencontre aurait pu aller à son terme sans gêner le match suivant, le délégué de la ligue n’a pas souhaité voir le match féminin se terminer afin de laisser les joueurs masculins U19, s’échauffer sur le terrain de match. Le délégué a exigé l’arrêt de la rencontre féminine et s’est montré ferme sur sa décision : les filles n’allaient donc pas terminer leur match. Une décision manquant cruellement de souplesse et de compassion pour l’équipe visiteuse qui avait effectué un trajet d’une heure pour prendre part à ce (demi) match.
D’après les dires, il n’est ici pas question de sexisme mais de niveau ; un match de niveau national prime sur un match de niveau district. Néanmoins on se questionne sur le manque de discernement de ce délégué qui n’a été en mesure de prendre la meilleure décision pour que le football sorte gagnant de cette erreur de planification. Les garçons n’auraient pas souffert de débuter leur échauffement au bord de la pelouse (comme ça se fait partout en France), ni de commencer la rencontre 15-20 minutes plus tard. Les filles ont été vexées, et se sont senties mises de côté par la ligue, représentée ici par ce délégué. Dans cette période où la ligue dit vouloir promouvoir le football féminin, il faudrait que les actes suivent à tous les niveaux.
En parallèle, le Stade Lavallois, s’est excusé pour son erreur d’organisation. Des excuses entendues mais qui n’exempteront pas le club de Spay d’un nouveau trajet dans quelques jours pour rejouer le match arrêté prématurément.