L’affiche entre les deux leaders du Groupe G s’est soldée sur un match nul 0-0 ce mardi. Plus de 90 minutes durant lesquelles, les défenses ont résisté aux offensives. Un constat qui se remarque lors de l’évaluation individuelle des joueuses.
TOPS
⭐️⭐️⭐️ Manuela Zinsberger (Autriche)
Ceux qui ont suivi de près le dernier Euro savaient que pour marquer, il allait falloir faire preuve d’efficacité. Manuela Zinsberger, que nous avions élue meilleure gardienne du championnat d’Europe 2017, semble déterminée à emmener les siennes en Angleterre.
La gardienne d’Arsenal a lancé son match dans le premier quart d’heure de jeu par une belle horizontale sur une tête d’Aïssatou Tounkara (13′). Dans les airs également, Zinsberger a montré toute son aisance grâce à de bonnes prises de balle (17′, 18′). « Zins » sait utiliser ses mains, mais pas que. À la 24ème, c’est d’un arrêt du pied droit que l’Autrichienne décourage Kadidiatou Diani sur sa talonnade. Décidemment malchanceuse, Tounkara a vu une seconde fois Zinsberger l’empêcher de marquer (40′). L’arrêt réflex de la gardienne lui a permis de conserver le score vierge jusqu’à la mi-temps. La gardienne d’1,78m a été sollicitée jusque dans les derniers instants. Son ultime arrêt, réalisé dans le temps additionnel, a confirmé le point du nul obtenu par l’Autriche.
Ce qu’on retient : ses 4 arrêts décisifs ont clairement fait la diff’.
⭐️⭐️ Pauline Peyraud-Magnin (France)
À la deuxième position de nos tops, on retrouve l’homologue de Zinsberger chez les Bleues : Pauline Peyraud-Magnin. Ayant été la doublure de Zinsberger à Arsenal, la motivation devait être élevée pour PPM qui affrontait son ancienne partenaire.
En l’absence de Sarah Bouhaddi, Peyraud-Magnin se savait observée lors de ce premier grand test. Une pression que la gardienne de l’Atlético Madrid a bien gérer au vu de sa prestation d’hier soir. Bien que les Bleues aient majoritairement contrôlé la rencontre, PPM a dû s’employer à trois reprises pour empêcher un hold-up des Autrichiennes. À la 32ème d’abord, elle s’est envolée pour capter la tête de Wenninger. Ensuite, c’est d’une très belle claquette qu’elle a anéanti les espoirs de Nicole Billa de voir le ballon franchir la ligne (62′). Enfin, à la 77ème, Pauline a fait parler sa lecture de jeu en empêchant Wienroither de reprendre l’ouverture sublime d’Aschauer. De plus, aucune erreur n’a été constatée dans son jeu au pied : contrat rempli pour celle qui fêtait hier sa 8ème sélection.
Ce qu’on retient : à 28 ans, Peyraud-Magnin est prête à assumer son nouveau statut de numéro 1.
⭐️ Carina Wenninger (Autriche)
Taille patronne ! Ce pure produit du Bayern Munich a apporté à son équipe l’expérience dont elle avait besoin. La plus allemande des Autrichiennes (elle évolue au Bayern depuis 2007) a mené son équipe, et lui a apporté les ressources nécessaires pour ne pas rompre face aux offensives françaises. Elle a su se montrer impériale sur corners en repoussant les assauts de la tête (38′, 39′), domaine où la France excelle habituellement notamment grâce à la présence de Wendie Renard. Toujours bien positionnée, elle a compensé les erreurs de ses partenaires et découragé les initiatives individuelles des Bleues. En montant au bon moment sur Diani, elle a stoppé sa course alors que cette dernière était lancée dans une percée dangereuse (75′).
Ce qu’on retient : la meilleure joueuse de champ hier soir.
FLOPS
😡😡😡 Charlotte Bilbault (France)
Charlotte Bilbault a de loin, été la joueuse la plus en difficulté sur la rencontre. Sa transversale imprécise pour Marion Torrent en début de rencontre, a terni son entame de match (7′). La Bordelaise a ensuite enchaîné les imprécisions qui, pour certaines, auraient pu être préjudiciables aux Bleues. L’action la plus marquante étant sa perte de balle au milieu du terrain qu’elle a « compensée » en allant commettre une grosse faute à proximité de la surface de réparation (52′). Son contrôle de la semelle raté, a aussi marqué les esprits : le ballon a fini sa course en touche à un instant où l’équipe de France avait besoin de précision dans ses gestes pour déstabiliser le bloc autrichien bien en place (68′). Ajoutez à ça des frappes en tribune (heureusement vides), et des transmissions pas réalisées dans le bon espace ni le bon tempo (cf : la passe 4 mètres derrière De Almeida, 87′) ; et vous obtenez une performance plus que décevante.
Ce qu’on retient : Corinne Diacre va devoir arrêter de se mentir…
😡😡 Grace Geyoro (France)
Si l’attaque française est tombé sur une Zinsberger des grands soirs, le milieu a été le secteur le moins à son avantage durant la partie. La faute en partie à une prestation en dessous de ce qu’est capable de faire Grace Geyoro. Sa passe pour Asseyi qui avait pris l’espace n’est jamais arrivée à destination (35′). Celle pour Torrent trois minutes plus tard a fini en sortie de but (38′). Ses transmissions ont manqué de rapidité, de justesse et de génie pour se transpercer le bloc adverse. Valérie Gauvin n’a d’ailleurs été que rarement trouvée par ses partenaires. Aussi, sa tentative de reprise de volée manquée a participé au manque d’efficacité des Bleues devant le but (33′). Sa sortie à la 76ème minute de jeu pour l’entrée d’Amel Majri, nous est apparue comme logique.
Ce qu’on retient : pas de raison de paniquer. Blessée récemment, elle devrait rapidement retrouver son niveau de jeu.
😡 Viktoria Schnaderbeck (Autriche)
Battue au duel par Tounkara (13′), Schnaderbeck aurait pu coûter cher à l’Autriche dès le début du match. La milieu défensive, qui a fini par jouer au même niveau que ses arrières centrales, a pas mal souffert. À la 61ème, elle fut la victime de Diani sur son grand pont le long de la ligne de sortie de but. Côté relance c’était pas joie non plus, la joueuse d’Arsenal a tergiversé et perdu un ballon en touche dans ses 25 mètres au lieu d’allonger alors que son équipe avait besoin d’air. Suffisant pour se faire remarquer, et intégrer nos Flops.
Ce qu’on retient : pas l’assurance tous risques, heureusement pour elle, Wenninger, Aschauer, Zinsberger and co. ont fait le boulot.
4 étoiles en Flop pour Diacre…
Titulariser Gauvin (qui n’apporte rien… à part le pressing contre la gardienne, ce que même une attaquante de D2 peut faire) et laisser Cascarino et Majri sur le banc…
Faire rentrer Cascarino… à gauche… puis à droite… (complètement perdue sur le terrain et méconnaissable)…
Ne donner que 15 minutes de temps de jeu à Amel Majri… pour la mettre au milieu et pas côté gauche… et 5 minutes à Katoto… qui doit rire jaune quand elle voit qui Diacre lui préfère…
… et évidemment critiquer les remplaçantes (bon, elle fait des progrès, elle n’a pas prononcé leur nom)
Cette coach, c’est le contraire de l’alchimiste, elle transforme l’or en plomb !
Bref, coach nulle comme le match.
pleure pas petit lyonnais…..
Diacre doit partir elle est nulle