Mardi, le site Goal dévoilait sa liste des 50 meilleurs.es joueurs et joueuses de la planète football. Parmi ces génies du ballon rond, 25 femmes dont 6 internationales françaises, se démarquent.
Un podium made in England
L’attaquante danoise Pernille Harder est, selon le média, la meilleure joueuse au monde en ce moment. Avec Wolfsburg la saison passée, elle avait inscrit pas moins de 38 buts toutes compétitions confondues. Elément indispensable de son équipe, elle a grandement participé au doublé coupe-championnat en Allemagne. Harder évolue désormais sous les couleurs de Chelsea (transfert à 350 000€, le plus cher de l’histoire du football féminin) en FAWSL, un championnat qui a attiré de nombreuses joueuses cette saison. Arrivée deuxième au ballon d’or 2018, l’essentielle attaquante peut regretter que l’édition 2020 n’ait pas lieu, elle aurait à coup sûr été dans les petits papiers.
Sur la deuxième marche du podium se tient fièrement Vivianne Miedema. Si les titres collectifs ne lui ont pas souri cette année avec Arsenal, l’attaquante a porté son équipe. Meilleure buteuse du championnat (16 buts) et d’Europe (10 buts), elle contribue grandement au bon ratio des Gunners. Actuellement en tête du classement des buteuses cette saison en FAWSL (10 buts en 6 rencontres), elle montre son envie de décrocher des titres. Si c’est une excellente finisseuse, ses qualités de passeuses peuvent aussi être mises en avant (8 passes en championnat l’an passé).
Pour terminer le podium, qui d’autre que l’incontournable Lucy Bronze. Toujours en quête de nouveaux challenges, elle est retournée à Manchester City après 3 saisons sous les couleurs lyonnaises. Alors qu’elle a tout gagné en France grâce à un collectif exceptionnel et des prestations de haut vol, elle continue désormais de montrer l’étendue de son talent dans son pays, l’Angleterre. A peine revenue sur ses terres, elle arbore déjà un nouveau trophée, la FA Women’s Cup. Latérale droite, Lucy Bronze se fait rarement déborder et apporte offensivement sans relâche. Sa complémentarité avec Kelly fait déjà des ravages.
Si vous ne l’aviez pas encore compris, vous pouvez maintenant en être convaincus. La FAWSL regorge de pépites et est définitivement le championnat européen le plus attractif cette saison.
6 françaises au top
La suprématie de l’OL dans le championnat français mais aussi en Europe se fait ressentir. Sur les 25 élues meilleures joueuses, 7 jouent à l’Olympique Lyonnais (Dzsenifer Marozsan 4ème, Wendie Renard 5ème, Saki Kumagai 7ème, Amandine Henry 8ème, Griedge MBock 12ème, Amel Majri 18ème et Eugénie Le Sommer 21ème). Au milieu de cette armée de Gones, une Parisienne se démarque aussi. Il s’agit de Marie-Antoinette Katoto, classée 23ème.
Si collectivement les lyonnaises françaises se rejoignent grâce aux quatre titres remportés la saison passée (D1 Arkema, Coupe de France, UEFA Womens Champions League et Trophée des Championnes), elle se démarquent chacune individuellement.
Wendie Renard, d’abord. Patronne de la défense à Lyon et en équipe de France, son mental de gagnante l’a propulsée au sommet. Défenseuse de métier, elle est aussi une buteuse hors norme (12 buts TCC) et sa taille (1m84) est très recherchée sur coups de pieds arrêtés. Amandine Henry, ensuite. Blessée cette année, elle reste une joueuse de classe internationale. D’ordinaire capitaine de sa sélection, la milieu de terrain de 31 ans reste un maitre à jouer de son équipe, dans un rôle défensif appliqué et une implication offensive déterminante. Puis, Griedge MBock. Désormais installée aux cotés de Wendie Renard en défense centrale à Lyon et en sélection, la joueuse de 25 ans s’est imposée grâce à son calme olympien, sa présence au duel et son apport dans le jeu. Après, Amel Majri. Dans son couloir gauche, elle fait des merveilles. Replacée plus haute sur le terrain après avoir dépanné en tant que latérale, elle peut désormais libérer son football et briller d’avantage. Centreuse hors pair (6 passes décisives), elle marque aussi beaucoup (12 buts TCC). Viens Eugénie Le Sommer. Serial buteuse, l’attaquante lyonnaise a été ralentie cette saison par de petits pépins physiques. Mais sur le terrain, elle est précieuse. ELS est désormais la meilleure buteuse de l’histoire des Bleues, un record qui a tardé, mais qui risque de la libérer. Enfin, Marie-Antoinette Katoto. Si le PSG est encore en dessous de son rival lyonnais, MAK sort du lot. Meilleure buteuse de D1 Arkema en 2019, elle n’a pas levé le pied l’an dernier (16 buts). A seulement 22 ans, cela lui dévoile une carrière prometteuse.
Si l’on peut juger une grande joueuse par son palmarès et les titres qu’elle a remporté, son impact individuel et sa justesse technique comptent lorsqu’il s’agit de distinctions individuelles. Une fois de plus, deux enseignements sont à tirer de ce top: la FAWSL regorge de joueuses talentueuses, et l’OL surfe sur l’Europe grâce à des individualités et un collectif époustouflant.
Le Classement complet
#1 Pernille Herder (Chelsea, DK)
#2 Vivianne Miedema (Arsenal, NLD)
#3 Lucy Bronce (Manchester City, ENG)
#4 Dzsenifer Marozsan (OL, ALL)
#5 Wendie Renard (OL, FRA)
#6 Caroline Graham Hansen (FC Barcelone, NO)
#7 Saki Kumagai (OL, JAP)
#8 Amandine Henry (OL, FRA)
#9 Debinha (North Carolina Courage, BRE)
#10 Crystal Dunn (North Carolina Courage, USA)
#11 Sam Kerr (Chelsea, AUS)
#12 Griedge MBock Bathy (OL, FRA)
#13 Julie Ertz (Red stars, USA)
#14 Guro Reiten (Chelsea, NO)
#15 Bethany England (Chelsea, ENG)
#16 Alexia Putellas (FC Barcelone, ESP)
#17 Ji So-Yun (Chelsea, NC)
#18 Amel Majri (OL, FRA)
#19 Ewa Pajor (Wolfsburg, POL)
#20 Abby Dahlkemper (North Carolina Courage, USA)
#21 Eugénie Le Sommer (OL, FRA)
#22 Jennifer Hermoso (FC Barcelone, ESP)
#23 Marie-Antoinette KATOTO (PSG, FRA)
#24 Asisat Oshoala (FC Barcelone, NIG)
#25 Cristina Girelli (Juventus, ITA)
eugenie jamais de la vie elle est 21eme elle est meilleur que ça