Les championnes d’Europe en titre étaient grandissimes favoris contre la jeune équipe de Brondby (23 ans de moyenne d’âge). Les Danoises n’avaient joué qu’un seul match officiel depuis le 21 novembre 2020, c’était contre Valarenga pour les 16èmes de finale de Ligue des championnes (1-1 (p.5-4)). Les Lyonnaises, quant à elles, avaient éliminé la Juventus malgré un match aller compliqué.
Les compositions d’équipes
OL XI: Bouhaddi – Carpenter, Buchanan, Renard (c), Bacha (puis Gunnarsdottir 61′) – Marozsàn (puis Cayman 83′), Kumagai (puis Damaris 75′), Majri – Parris (puis Malard 75′), Macario (puis Le Sommer 61′), Karchaoui.
BIF XI: Bahrenscheer – Pelidrup, Kildemoes, Sunde, Eslund (c) – Gejl, Winnem, Hasbo, Nielsen (puis Lamti 90+1′) – Winther (puis Lindhardt 57′), Christiansen.
Si la frappe de Macario (3′), titularisée pour la première fois dans le 11 lyonnais, est la première de la rencontre, c’est Brondby qui se procure la première réelle occasion. Gejl se faufile dans la profondeur entre Carpenter et Renard, et pousse cette dernière à la faute (4′). Christiansen se charge du coup-franc axial dans l’arc de cercle, et dépose le ballon sur la barre transversale (5′). Après ce frisson dans le Groupama Stadium, l’OL domine largement la partie mais bute sur la solide défense danoise. Le bloc bas de Brondby est discipliné et ne laisse que peu d’espaces aux Lyonnaises, qui tentent de contourner la défense en faisant tourner le ballon. Les différentes reprises (Marozsàn 7′, Macario 13′, Parris 15′, Majri 18′) trouvent toujours une défenseuse sur leurs trajectoires. L’OL fait face à énormément de densité dans la surface adverse, compliqué de trouver la faille contre une défense solidaire et concentrée.
L’OL tente de faire venir la solution par des centres afin d’étirer les lignes danoises, mais ils ne trouvent rarement preneuse. Les frappes sont imprécises (Karchaoui 20′, Majri 27′) et les assauts lyonnais maitrisés par les joueuses de Nielsen. Après déjà 12 tirs, c’est à la demi-heure de jeu que les championnes d’Europe trouvent le chemin des filets. Le centre de Majri est repris de la tête par Parris, qui remporte son duel contre Kildemoes (30′ 1-0). Si le club français n’a plus été inquiété depuis la 5ème minute, il a su faire preuve de patience pour ouvrir le score.
La lumière au bout du tunnel
La deuxième période repart sur les mêmes bases mais Brondby ressort plus proprement, sans pour autant délaisser la tâche défensive. Les attaquantes danoises sont plus en vue et il faut une sortie autoritaire de Bouhaddi dans les pieds de Nielsen (55′) pour récupérer le ballon. Les phases de possession lyonnaises, souvent stériles, n’inquiètent que très peu leurs adversaires, bien en place. Sentant son équipe en en manque de créativité, Vasseur lance Eugénie Le Sommer et Gunnarsdottir (61′). Le sang neuf offre une première solution de frappe à Gunnarsdottir, trop peu puissante (64′). Pour redonner de l’intensité au match, Bouhaddi relance rapidement par deux fois, en vain (66′). Les siennes montrent peu d’agressivité sur la première séquence de passes danoise (66′).
Karchaoui tente d’apporter de la percussion sur son côté gauche, mais ses centres sont gâchés par l’inefficacité des attaquantes. D’abord Le Sommer surprise de voir le ballon lui parvenir (70′), ensuite Parris trop courte (73′). Majri tente de trouver la solution sur une frappe lointaine mais son enroulé s’écrase sur la barre transversale (72′). Lancée à la 75ème minute, c’est Melvine Malard qui va délivrer l’OL. D’abord mise en échec sur une frappe dans la surface (90+1′), elle pousse le ballon au fond sur une passe de Cayman (90+2′ 2-0). Du haut de ses 20 ans, la réunionnaise inscrit un troisième but en Ligue des championnes, en autant d’apparitions. Supersub de Vasseur, elle permet aux siennes d’alourdir le score et de quelques peu masquer la mauvaise prestation du jour. Comme un symbole, ce but important est le 400ème du club en coupe d’Europe.
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