L’avenir de l’ASJ Soyaux, club historique de D1, est incertain. La Direction Nationale du Contrôle de Gestion (DNCG) a prononcé la relégation administrative du club en Division 2.
Une situation loin d’être inédite
Soyaux ne vit pas là ses premiers déboires avec cette instance. En 2019, le club avait été interdit de recrutement et contraint d’encadrer sa masse salariale par la DNCG. Malgré un retrait de 3 points durant la saison, les Sojaldiciennes avait terminé 10ème, une place leur permettant d’assurer le maintien sur le terrain, mais les dirigeants avaient dû apporter de fortes garanties pour pouvoir rester dans l’élite.
Cette année, le club est de nouveau dans la tourmente ; dans une situation marquée par les pertes financières liées au Covid-19, l’ASJS comptait notamment sur les aides promises par les instances dirigeantes. Non perçue dans la totalité, cela a créé un trou dans les caisses. Et malgré une 10ème place, synonyme de maintien, de nouveau acquise, cela ne suffira pas pour le club charentais. Outre les garanties sportives offertes sur la pelouse par les joueuses, le bureau dirigeant va devoir apporter de nouvelles garanties financières, sous peine de quitter la D1, après 8 années consécutives passées dans l’élite.
L’ASJS garde cependant espoir de voir cette décision modifiée après appel.
Un mercato chamboulé
Le quotidien Charente-Libre a également évoqué l’impact de cette décision sur le mercato sojaldicien. Alors que 6 joueuses cadres devraient quitter le club (Austry, Benoît, Cazeau, Culver, Mbassidje, Perea, Roux et Surpris), le club sojaldicien a confirmé sa volonté de se lancer dans un mercato enflammé. Plusieurs internationales sont notamment attendues : Mansuy devrait arriver en provenance de Guingamp, suivie par Lahmari qui signerait son retour 1 an après avoir quitté l’ASJS. Laeticia Philippe (GPSO Issy) pourrait également venir concurrencer Munich, alors que les jeunes Lisa Martinez (Metz) et Sarah Zahoui (OM) pourraient toutes les deux retrouver la D1.