Le match de toute une vie. Pour les actrices qui prenaient part à cette finale, ce match était le plus important de leur existence. Et pour cause, depuis l’apparition du football féminin aux JO en 1996 à Atlanta, jamais la Suède ou le Canada n’ont été couronné d’or. Deuxièmes à Rio il y a 5 ans, les Suédoises souhaitaient désormais accéder à l’or pour leur deuxième médaille olympique. Deux fois médaillées de bronze (à Londres en 2012 et à Rio en 2016), les Canadiennes visaient le hold-up ultime après avoir sorti en quarts la Grande-Bretagne et en demies les États-Unis.
Compositions
Suède XI : Lindahl – Eriksson (puis Andersson 75′), Björn, Ilestedt, Glas – Angeldahl (puis Bennison 75′), Seger©, Asllani – Rolfö (puis Schough 106′), Jakobsson (puis Hurtig 75′), Blackstenius (puis Anvegård 106′).
Canada XI : Labbé – Chapman (puis Riviere 93′), Buchanan, Gilles, Lawrence – Scott (puis Zadorsky 120+1′), Quinn (puis Grosso 46′) – Beckie (puis Leon 46′), Fleming, Prince (puis Rose 63′) – Sinclair© (puis Huitema 86′).
Entame de match
Sans surprise, le Canada propose un bloc très resserré avec l’intention d’attendre leur adversaire. La Suède fait le jeu dans le premier quart d’heure et parvient à s’approcher du but de Labbé sans pour autant réussir à se créer de véritables occasions. Une fois le premier quart d’heure passé, les Canadiennes jouent au ballon, réalisent de beaux mouvements, et se créent quelques situations (centre fuyant de Prince, 21′).
Labbé, précieux dernier rempart
Dans cette première période finalement équilibrée, Stephanie Labbé s’est montrée à son avantage à deux reprises. D’abord par un arrêt capté en deux temps sur une frappe de Rolfö (17′), puis lors d’une belle envolée sur une tête de Jakobsson (29′).
La Suède trouve la faille
Pas sereine sur plusieurs de ses prises de balle, Rebecca Quinn a mis son équipe en difficulté en première période. Sa perte de balle dans l’entrejeu a permis à la Suède de placer une attaque rapide menée par Kosovare Asllani et conclue par Stina Blackstenius avec de la réussite entre les jambes de Vanessa Gilles (1-0, 34′).
Réaction canadienne
À la pause, Beverly Priestman effectue deux changements afin de relancer son équipe. Sans surprise, Rebecca Quinn laisse sa place à Julia Grosso alors que Janine Beckie cède la sienne à Adriana Leon. Plus tard, c’est Deanne Rose qui prend la place de Nichelle Prince (63′). Les choix de Priestman sont payants, les entrantes insufflent le vent de fraîcheur nécessaire au Canada pour revenir dans la partie. Sur un centre de Chapman, Sinclair est déséquilibrée par Ilestedt dans la surface. Après visionnage des images de la VAR, Anastasia Pustovoytova désigne le point de penalty. Comme contre les États-Unis, Jessie Fleming s’en charge et prend sa vis-à-vis à contre pied (1-1, 67′).
La décision aux tirs au but
Malgré une fin de rencontre très décousue, et des prolongations pleines de tension, les deux formations n’ont pu se départager. La décision s’est faite au tirs au but. On vous propose de vivre (ou revivre) l’intégralité de la séance à travers la vidéo ci-dessous :