Après un mois intense, la Coupe Du Monde a pris fin dimanche dernier. Suite à quelques jours de réflexion, de re-visionnage et de discussions animées, la rédaction de PiedsCarrés-Féminin a désigné les personnes ayant fortement contribué à l’illumination de ce mondial.
Meilleure entraîneure : Jill Ellis (USA)
Sans capitaine, aucun navire ne peut arriver à bon port. Avec Ellis à sa tête, les États-Unis sont arrivés exactement là où ils devaient : Sur la plus haute marche du podium. La technicienne américaine qui a été nommée entraîneure de l’année 2015 par la FIFA, et qui a remporté l’édition de Coupe Du Monde de cette même année, savait où elle allait dès le départ. Elle a parfaitement su gérer son groupe lors de phase de poules en donnant du temps de jeu à un maximum de joueuses, et en reposant celles qui allaient être décisives lors du début des hostilités que représentent la phase à élimination directe. Seules les gardiennes numéro 2 et 3 n’ont pas eu de temps de jeu pendant la compétition. Évidemment avec la profondeur de banc dont elle disposait, il était plus aisé de faire tourner son effectif. Néanmoins elle a été capable de faire confiance à la totalité de son groupe contrairement à d’autres… (Coucou Corinne).
Son coaching pendant les matchs a été également très bon, en n’hésitant pas à passer à 5 derrière quand il le fallait absolument afin d’éviter d’encaisser un but. Mais aussi lorsqu’il fallait marquer en prenant un peu plus de risques offensivement. Un coaching dans l’action et non dans la réaction qui s’est avéré payant à chaque fois. On lui doit également le repositionnement de Crystal Dunn au poste de latérale gauche pourtant ailière au départ. Une reconversion plus que payante vu les bonnes prestations offertes par la joueuse de North Carolina.